Il y a des moments comme ça, où tout semble aller de travers.
On se rend compte de certaines choses, on en découvre des nouvelles, on pleure de nos erreurs, et on regrette d’être nous-même, d’avoir été nous-même, incapable d’agir, de réagir, de prendre la bonne décision au bon moment. La souffrance morale est immense, le seul remède est inaccessible.
On aimerait demander de l’aide, mais on la renie quand elle se présente à nous. Appeler au secours.
Personne ne nous entend, les gens ne comprennent pas ce que notre cœur subit. Des milliers de regrets me rongent de l’intérieur, ma vie s’emplie de vide et de tristesse, de déception…
Quand on a connu la joie, l’amour, l’amitié, et qu’on réalise que tout peut s’effondrer sans avertissement, ces instants de bonheur, de magie, prennent une toute autre dimension. Chaque instant vaut de l’or et on vit chaque instant comme s’il était le dernier… Du moins il le faudrait.
Mais la vie est injuste, et nos faux-pas nombreux. La faiblesse existe en tout être humain. La peur de voir ce bonheur s’envoler nous pousse parfois à commettre d’irréparables erreurs… Et pourtant la vie nous apprend que la plus grande d’entre elle est d’abandonner, de faire une croix sur le passé et d’avancer…
Non, il ne faut pas accepter nos erreurs, pas sans essayer de les réparer, non, nous n’avons pas le droit.